Le domaine
Le site de l’abbaye


Le Pigeonnier
Le pigeonnier est une des rares constructions anciennes de l’abbaye qui nous soit parvenue. Sa forme cylindrique pourrait indiquer une construction entre le XIVe et le XVIe siècle.
Il avait une fonction alimentaire, mais aussi agricole : la fiente de pigeon était en effet l’engrais traditionnellement utilisé sous l’Ancien Régime.
La taille de l’édifice correspond à l’importance des propriétés foncières agricoles de l’abbaye.
La Salle Gazier
Installée dans une ancienne remise, aménagée au cours du XIXe siècle et restaurée en 2007, la Salle Gazier accueille des concerts, des conférence et, des ateliers pédagogiques.


Les ruines de l’église abbatiale
Construite dans les premières décennies du XIIIe siècle en forme de croix latine, l’église abbatiale était de style gothique archaïque, avec colonnes et croisées d’ogive de calcaire blanc retombant sur des chapiteaux ornés de feuillages sculptés. Les murs en meulières étaient recouverts d’un épais enduit jaune avec faux joints de pierre peints en blanc. Sa nef longue de 55 mètres se composait de six travées avec bas-côtés pour un transept saillant large de 28 mètres. Le sanctuaire, relativement court (deux travées) se terminait par un chevet plat. Le chœur des moniales, encore visible, se trouvait dans la nef pour séparer celles-ci des laïcs, entre la troisième et la cinquième travées.
Détruite par ordonnance du roi en juin 1718, il n’en reste aujourd’hui que les fondations, lesquelles avaient été remblayées en 1650 lors des travaux d’assainissement menés par le duc de Luynes avec les Solitaires.
Les bâtiments monastiques
Les bâtiments monastiques furent entièrement rasés en 1711. Des fouilles menées en 2007 au niveau de l’ancienne salle du Chapitre ont toutefois permis de retrouver une partie des structures du XIIIe siècle, sur lesquelles les Messieurs de Port-Royal des Champs avaient fait entièrement reconstruire le bâtiment du dortoir en 1650.
L’aile est comportait la salle du chapitre et probablement l’ancienne sacristie ; l’aile sud devait servir de réfectoir à son extrêmité. Des tilleuls plantés en carré matérialisent l’emplacement du cloître.


Le Vivier
Le vivier de l’abbaye correspond à l’ancien point bas de la vallée et a été creusé au niveau de l’ancien cours du Rhodon avant les premiers travaux d’aménagement du XIIIe siècle. Il servait à la fois de canal de drainage pour les fonds marécageux et de vivier pour l’alimentation de la communauté monastique.
La Solitude
Située sur la rive droite du Rhodon, la cour de la conversation, aussi appelée Solitude, est située à la lisière du bois de la Solitude, qui lui donne son nom par abréviation. Les religieuses s’y réunissaient une demi-heure par jour en début d’après-midi. Selon les constitutions de l’abbaye, elles pouvaient y rompre le silence le temps de leur réunion.
L’actuelle Solitude est une évocation créée au XIXe siècle, installée dans les bases d’une des sept tours construites en 1651 pour défendre l’abbaye au moment de la Fronde. La Solitude historique existe toujours, légèrement en aval de l’actuelle évocation.


L’Oratoire
Louis Silvy, propriétaire de l’abbaye au début du XIXe siècle, fit construire un premier musée vers 1829 pour y présenter les objets qu’il avait reçus des proches de Port-Royal des Champs.
La reconstruction du musée fut confiée en 1891 à l’architecte Hippolyte Mabille qui proposa d’ériger un petit oratoire néo-gothique sur le site de l’ancienne abbaye. Plusieurs familles proches de la Société Saint-Augustin financèrent une série de vitraux.
Le Jardin médicinal et le Rucher
Installé sur le lieu de l’ancienne infirmerie de l’abbaye, le jardin médicinal évoque in-situ l’ancien jardin des simples et présente les plantes avec lesquelles se soignait la communauté.
À proximité, le rucher pédagogique reprend l’ancienne activité des religieuses qui produisaient du miel et travaillaient la cire jusqu’à leur dispersion. D’autres ruchers son disséminés sur le domaine. Des ateliers pédagogiques y sont proposés pendant la belle saison, animés par les membres de l’Association pour le rayonnement de Port-Royal (APRC).
Pour connaître les dates de ces ateliers, rendez-vous dans la rubrique Visites guidées, ateliers et animations.


L’Ancien moulin
Comme toutes les abbayes cisterciennes, Port-Royal des Champs a été construite en fond de vallée. Elle se trouve en bordure d’un étang artificiel, fermé par une importante digue contre laquelle était adossé l’ancien moulin à eau qui fournissait l’abbaye en poissons.
Le bâtiment a été profondément remanié et partiellement reconstruit par Louis Silvy, propriétaire du site au début du XIXe siècle, mais l’ancien bief et l’emplacement de la roue du moulin ont été conservés au niveau des caves.





