Le domaine

Le site des Granges

Le musée

Le musée national de Port-Royal est installé depuis 1964 dans le bâtiment des Petites écoles. Y sont exposés des peintures, gravures, dessins, livres, objets et vestiges qui permettent de découvrir l’histoire de l’abbaye et des Petites écoles, ainsi que la vie quotidienne, agricole, religieuse et intellectuelle des religieuses et des Solitaires.

Outre des toiles de Philippe de Champaigne et de son neveu Jean-Baptiste, le musée présente, entre autres, des oeuvres de Jacques Stella, Hyacinthe Rigaud et Louise-Magdeleine Horthemels qui documentent l’histoire et l’influence artistique qu’a eue Port-Royal des Champs. Une section autour des dessins et peintures de Jean Restout montre par la suite les combats des jansénistes après la destruction de l’abbaye, jusqu’au Premier Empire.

Le musée est fermé pour travaux du 22 décembre 2023 à septembre 2025.

Outre les deux parcs qui restent ouverts aux horaires habituels et les animations et évènements qui vous sont toujours proposés, vous pouvez continuer à admirer nos collections grâce à la visite virtuelle.

‍Le Verger des Solitaires

Frère aîné de l’abbesse, Robert Arnauld d’Andilly se retira aux Granges de Port-Royal des Champs vers 1645. Il s’y livra à des travaux de traduction de textes religieux et historiques, comme les Confessions de saint Augustin, L’Histoire des Juifs de Flavius Josèphe ou Les Vies des saints Pères des déserts d’Orient.

Passionné d’arboriculture, il fit planter un grand verger, conçu sur le modèle de celui des Chartreux de Paris.

Recréé à la fin des années 1990 pour se rapproche de celui des Solitaires, le Verger présente actuellement plusieurs dizaines d’espèces anciennes de poiriers, de pruniers et de pêchers. Il est entretenu par les Amis du dehors qui proposent deux fois par an des démonstrations à l’ancienne de taille de fruitiers.

Pour connaître les dates de ces animations, rendez-vous dans la rubrique Visites guidées, ateliers et animations.

Les petites écoles

Dominant le versant nord du vallon, un bâtiment fut construit en 1651-1652 dans la ferme la plus proche de l’abbaye pour servir de pensionnat aux garçons pour lesquels les familles étaient désireuses d’une éducation moralement austère et intellectuellement ouverte, notamment aux sciences les plus modernes.

Agrandies en 1892-1893 d’une aile de style Louis XIII, les Petites écoles abritent aujourd’hui le musée.

La Grange a Blé

Ancienne grange monastique cistercienne, ce bâtiment était initialement destiné à stocker les récoltes pour la communauté religieuse. Fondée au XIIIe siècle, l’ancienne ferme conserve des vestiges médiévaux retrouvés lors de fouilles en 2017. L’actuel bâtiment, la plus vaste de toutes les granges, est toutefois difficile à dater ; peut-être a-t-il été remanié ou reconstruit au milieu du XVIe siècle, lorsque l’abbesse fit faire d’importants travaux.

Restaurée dans les années 1990, elle abrite aujourd’hui des expositions et des concerts pendant la période estivale.

Le Puits de Pascal

Près de la Grange à blé, au centre de la cour de ferme, se trouve le puits de Pascal. Retiré à Port-Royal en 1655, il aurait imaginé, au cours de son séjour aux Granges, une machine qui aurait permis à un enfant de huit ans de monter d’une hauteur de 60 mètres un seau grand comme neuf seaux ordinaires.

Le puits disparut au milieu du XVIIIe siècle, mais l’abbé Grégoire affirmait en avoir vu les éléments dans le logis des Solitaires. En faisant reconstruire le puits en 1874, les propriétaires retrouvèrent le sceau et le moyeu du puits, lesquels sont aujourd’hui présentés dans le musée.

Les cent marches

Les Cent marches étaient l’ancien parcours qui reliait la ferme des Granges à l’abbaye. Elles servaient à l’approvisionnement et permettaient aux Solitaires et aux enfants des Petites écoles de descendre à l’abbaye.

Au XVIIe siècle, seule l’abbaye était enclose. Le coteau sud était entièrement planté en vignes. Un mécénat de la maison Bollinger a permis de restituer partiellement l’ancienne vigne de l’abbaye, grâce à une donation de 500 pieds de vigne ancienne pré-phylloxérique sur pieds francs plantés en foule.

Les jardins d’évocation

Les Cent marches étaient l’ancien parcours qui reliait la ferme des Granges à l’abbaye. Elles servaient à l’approvisionnement et permettaient aux Solitaires et aux enfants des Petites écoles de descendre à l’abbaye.

Au XVIIe siècle, seule l’abbaye était enclose. Le coteau sud était entièrement planté en vignes. Un mécénat de la maison Bollinger a permis de restituer partiellement l’ancienne vigne de l’abbaye, grâce à une donation de 500 pieds de vigne ancienne pré-phylloxérique sur pieds francs plantés en foule.